Ballades en sténopé
Empreintes poétiques et silencieuses d'histoires aussi vraies qu'imaginaires,
de celles que l'on se raconte à l'intérieur.
Peu importe le temps, les repères ne sont plus, les limites se perdent.
Tel une ballade, le sténopé apporte ce sentiment insaisissable mais profond que nous ressentons tous.
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Production : Zoptik - 2012, avec le soutien de Palmapub
Photos : Jean-Baptiste Renaudin
Appareils : Boîte en carton; EXA I Ihagee, Dresden, 1964
La photo en sténopé
Un appareil photographique à sténopé se présente sous la forme d’une boîte dont l’une des faces est percée d’un trou minuscule qui laisse entrer la lumière. Sur la surface opposée au trou vient se former l'image inversée de la réalité extérieure, que l'on peut capturer sur un support photosensible (tel que du papier photographique). Pour faire simple, on peut dire que le sténopé fonctionne de la même façon que l'œil, il capture des images inversées du visible.
Du fait de la petitesse de l’orifice permettant à la lumière de pénétrer à l’intérieur de l’appareil et de l'absence de focalisation, le temps nécessaire pour impressionner la surface photosensible est très long. Selon la taille de l’appareil et de l'ouverture, il peut se chiffrer en secondes ou en heures. Le trou du sténopé est minuscule, par conséquent, il permet une plus grande latitude d'exposition et offre une très grande profondeur de champ.